Gabriele Muccino signe une réalisation optimiste avec Nos plus belles années

Gabriele Muccino signe une réalisation optimiste avec Nos plus belles années

C’est un fait : Gabriele Muccino excelle dans l’art de la comédie romantique. Après Juste un baiser (2001) et Encore un baiser (2009), respectivement présentés au Cinemed, il réitère cette année avec Nos plus belles années (Gli anni piu belli, dans la VO).

Fidèle à son sujet de prédilection, l’avancée dans l’âge adulte, le réalisateur centre son scénario sur quatre adolescents, dont deux amoureux sont séparés par un drame familial. Lorsque décède la mère de Gemma, l’orpheline doit suivre sa tante à Naples et abandonner à Rome, Giulio, son tout premier amour. S’en suivent des années d’errances sentimentales, d’épistolaire et d’absence.

Par des ellipses bien amenées, la réalisation montre l’évolution parallèle de protagonistes qui se retrouvent et se séparent au fil des années. Les trajectoires diffèrent, au rythme des grands événements de la fin du XXème siècle et des ambitions personnelles. De Rome à Naples, en passant par la campagne italienne, chacun traverse les années, avec plus ou moins de succès.

Par une certaine délicatesse et une mélancolie assumée, Gabriele Muccino livre un film en forme de chronique de l’âge adulte, où tous les choix et renoncements mènent à des conséquences parfois irréversibles. Touchant, lumineux, Nos plus belles années constitue un long métrage d’un optimisme inébranlable, capable de rassembler ceux qui se sont égarés et de jeter un pont vers l’avenir. Cette chronique générationnelle, tout en résilience, a de quoi revigorer.



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